Sur le trône

Un de mes gardes me dit qu'un messager de BloodRayne attendait pour me déliver un message important. Je le fis entrer. Avec la chance que j'ai, il va me déclarer la guerre...J'étais tellement fatigué et préocuper que je demanda à Shadow de s'occuper du messager pour l'instant. Le loup noir se mit debout et fixait l'humain. Il dit d'une voix rauque.

Shadow: Que nous veux ton roi ?

Shadow resta de marbre quand le messager partit en courant. Décidément, pour lui, les humains qui restaient trop longtemps à BlooDrayne perdait la tête. Il soupira et s'assit à mes côtés pour lire la lettre. Ce que je fis pendant plusieurs minutes, je regarda mon loup noir.

Et ben ! On peut dire que ça a chauffer entre eux deux !

Shadow: Exact. Leur "entente" est donc close... Mais toi, que vas-tu faire ?

Aucune idée ! Tu as vu ce qu'il a avoué : "Mais voyons Shera, c'est dans ma nature de mentir, je suis fais pour ça..." à quelques mots prêt.

Shadow: Tu as raison, on ne peut lui faire confiance, il l'avoue lui même...

En plus, il s'est foutu dans un sacré pétrin ! En voulant faire le plus fort devant Shera, il a provoqué sa haine et sa colère ! Bien sûr, maintenant il vient vers nous pour nous demander de l'aide !

Shadow: Et on devra sans doute essuyer une guerre sanglante avec les démons et perdre beaucoup de mondes à cause des idioties de Celebrindal qui a voulut être plus malin qu'elle !

J'avoue...Il ne manque quand même pas de culot d'avoir "presque" (car ce n'est pas encore fait) déclaré la guerre à Shera et ensuite nous demander de l'aide...

Shadow: Alors refuse ! Pendant ces milliards d'années aucun vampires ne nous ont aidés ! Ils nous ont massacrés !

Attend. Je vais d'abbord faire une réunion avec mes alliés ! Nous allons tous en discuter: les nymphes, elfes et fées !

Je soupira et dit à l'un de mes messagers d'envoyer une lettre à mes alliés pour faire une réunion chez moi, en les logant pendant quelques semaines si il le fallait !

[plutôt que de créer un nouveau post, je me greffe à la suite de celui-ci, qui me semble tout à fait convenir - depuis ici]

Ciaerann suivit la servante dans le dédale des couloirs et des salons
officiels. La femme s'arrêta enfin devant Une porte à deux battants
richement décorée et gardée par deux halebardiers.

- C'est ici, souffla-t'elle, avant de s'effacer pour laisser Ciaerann s'avancer devant la porte.

La princesse fit face à la porte et attendit le bon vouloir de la reine.

La porte s'ouvrit lentement sur une très grande salle; c'était la salle du trône. Tout au fond, j'étais assise sur le grand trône en attendant la princesse des elfes. Shadow, mon loup noir, était assis à mes côtés et regarda Ciaerann. Dans toute la pièce se trouvait des tapis, des tableaux, des écussons, des armures et des banderoles avec un signe distinctifs, celui du royaume Okami :

Spoiler:

Quand la princesse des elfes arriva devant mon trône je me leva et m'inclina avec respect devant elle. Shadow fit pareil puis je me r'assis.

Enfin, nous nous rencontrons.

Je lui fis un sourire chaleureux.

Nous allons enfin pouvoir nous expliquer. Et voici les témoins de la scène qui se sont plains.

Je montra sur le côté, les deux gardes et le vendeur de monture concerné. Le vendeur allait beaucoup mieux, ça se voyait.

Pour information, vous dîtes que je n'ai pas à perdre mon temps dans des stupides querelles comme celle-ci, mais il est de mon devoir en tant que reine de m'occuper moi-même de mon peuple.

Je laissa un temps de pose, puis des gardes vinrent avec un siège à première vue confortable. Il le posèrent devant moi pour que la princesse s'assoit. Je lui fis signe qu'elle pouvait y prendre place.

Alors, qu'avez-vous à dire pour votre défence ? En tant que princesse elfe, vous avez l'honnore de parler la première, les témoins viendront ensuite.

Ciaerann entra dans la salle du trône, comme les portes s'ouvraient devant elle.
Elle avançait digne, rassemblant tout ce que ses éducations lui avaient donné afin de faire montre du plus bel effet.
A cinq pas du trône, elle s'arrêta et exécuta une parfaite révérence. Son visage n'exprimait qu'une grande sérénité, en opposition totale avec son esprit.

[...Enfin, nous nous rencontrons.
Je lui fis un sourire chaleureux...]

Le sourire de la reine et son accueil semblaient sincères. Cependant la princesse était sur ses gardes. Une petite voix dans sa tête ne cessait de lui crier que c'était folie d'être venue se jeter dans la gueule du loup et que tout ceci était un piège, soutenue par le contrechant de Syam qui ressentait une certaine hostilité environnante.

[...Nous allons enfin pouvoir nous expliquer. Et voici les témoins de la scène qui se sont plains.
Je montra sur le côté, les deux gardes et le vendeur de monture concerné...]

Son impression se confirma nettement.

[...]

Ciaerann observa distraitement les gardes déposer le fauteuil. Disposé devant le trône, il était évidemment plus bas. Visiblement tout était calculé pour la rabaisser et l'entrée en matière de la reine ne laissait présager rien de bon quant à la suite des évenements : il était clair que sa position était celle d'un présumé coupable, malgré son apparente liberté. L'exercice risquait d'être périeux, pourvu que les acteurs soient à la hauteur.
D'un ton détaché elle répondit à l'invite de la reine par un refus poli mais ferme :

- Merci, Votre Majesté, mais je ne suis pas fatiguée.

De cette manière, elle entendait montrer qu'elle n'était pas ici pour subir l'entrevue, mais pour y participer de presque égale à égale.

N'ayant pas l'intention d'ouvrir son jeu, elle renvoya à la reine sa requète, tout en lui signifiant sa liberté d'action :

- Il y a peu, Votre Majesté m'a fait mander. Fort désireuse de faire Votre connaissance, j'ai donc répondu à Votre invitation favorablement et me suis transportée en votre demeure dans les plus courts délais.
Je suis fort surprise par la dureté de votre accueil, il me semblait avoir été invitée courtoisement et me voilà dans ce qui semble être une salle de tribunal, sommée de me défendre ?
Hélas, Votre Majesté, quelle curieuse entrée en matière ? Est-ce ainsi que vous traitez toujours vos invités ?

Quand la princesse répondit qu'elle n'avait pas envie de s'assoir, je souris.

Très bien.

J'observais attentivement l'elfe. Même si elle se montrait elle aussi courtoise, ça se voyait qu'elle était sur ses gardes et qu'elle n'avait pas confiance en moi. Je restais toujours sur un ton calme et chaleureux :

Bien entendue, et je suis désolé si vous avez eu l'impression que mon accueil était dur. Mais je vous ai préparé un siège, j'avais mis une servante à votre disposition mais vous avez tous refusé. Alors, oui c'est ainsi que je traite mes invités, mais eux ne refusent rien et ne disent pas qu'ils ont été mal accueillit.

Je voyais très bien que Ciaerann était sur la défensive et elle croyait être attaqué, ce qui n'était pas le cas. J'essayais donc de la rassurer. Shadow la fixait.

Et puis j'ai bien dit dans ma lettre, que ce n'était pas seulement une visite de courtoisie mais c'était avant tout pour parler de cette petite intercade. Comme je vois que vous ne voulez pas commencer, je vais vous mettre à l'aise. Voici les faits qui mon été rapporté, dîtes-moi si quelque chose vous dérange. Vous avez insulter mes gardes : "[...]à faire que de s'occuper de tes bouffoneries." "Tiens, ton mignon qui revient, ses affaires faites ...." Ce n'est pas une façon de parler à mes gardes ainsi. Vous avez aussi utiliser un de vos charme pour charmer un de mes gardes. Vous avez attaqués un simple vendeur et vous ne vouliez pas enlever ce sort. Vous avez aussi menacer mes gardes en disant que vous vouliez aller vous même me voir pour tout raconter, mais ce n'était que des paroles en l'air à ce que je vois...Car vous vous êtes échapper aussitôt ! Voilà, il me semble que c'est bon.

Je lui souris même si en parlant je fronça les sourcils. J'attendais sa réponse pendant que mon loup noir ne cessait de la regarder.

Bien, je vois.

En premier lieu, sachez que je ne refuse pas votre hospitalité, j'en veux pour preuve le fait que je sois ici devant vous. Mais vous conviendrez qu'il est mal aisé de s'entretenir amicalement avec vous lorsque l'on est assise 1 mètre plus bas sous vos pieds.

De même j'encaisserai sans broncher que vous me traitiez de lâche, car c'est votre droit puisque vous êtes ici chez vous. Mais vous conviendrez que la manière dont vos hommes comptaient me conduire à vous ne seyait pas à une personne de mon rang. De plus je nie farouchement m'être échappée, comme vous le dites, et mets en doute leurs compétences, puisqu'ils m'ont littéralement oubliée en chemin ...

En second lieu, pour ce qui est maintenant de mon charme, croyez bien, je vous l'assure, qu'il n'a rien de surnaturel et que si vos gardes étaient sous son emprise, c'est que ce ne sont que des hommes ... si vous voyez ce que je veux dire ... et qu'ils n'ont pas su résister à leurs bas instincts de mâles. Vous comprendrez sans peine que j'ai pu craindre pour l'intégrité de ma personne lorsque je me suis retrouvée seule en présence de ces deux hommes, tous gardes qu'ils sont. Et si je les ai un peu malmenés par mes paroles (pauvres petits anges innocents) leur attitude à mon égard le méritait largement.

En dernier lieu, pour ce qui est de l'altercation qui m'a opposée au maquignon, l'histoire est un peu plus complexe qu'il n'y parait ... enfin, de mon point de vue ... J'aimerais cependant que vous en appreniez l'entièreté de la bouche même du plaignant, avant que je n'apporte ma version. Comment pouvais-je rallier la capitale sans mes précieux guides ?

Au maquignon, sarcastique :

N'omettez aucun détail mon brave, c'est votre parole contre la mienne, pour ce qu'elle vaut ici. Vous avez toutes les chances d'obtenir grande réparation !

Je fronça les sourcils quand elle me parla du siège.

Je suis désolé mais il ne fait pas un mètre de moins. Juste quelques centimètre, c'est juste que mon trône est surélevé. Mais il le faut bien en tant que reine ! Je suis déjà aller visiter le château de vos parents et leur trône est pareil que le mien... Ensuite, je suis désolé mais mon trône à mis des années pour être construit. C'est un des symboles de royauté et il exige quelque chose de bien faits. Alors que tous les autres sièges du royaume ont été fait rapidement mais ils sont quand même de bonnes qualité. Quand je suis à table, j'ai la même chaise que la votre. Il n'y a que le trône qui soit comme ceci.

Je m'étais légèrement énervé mais je n'aimais pas que l'on me dise que je rabaissais les autres alors que c'était complétement faux. Aux paroles de la princesse des elfes, le jeune garde se leva et dit d'un ton calme mais sûr de lui :

Jeune garde: C'est faux. Déjà, sauf votre respect, vous commencez déjà à mentir. Il n'y avait que mon camarade qui était sous votre charme ! Moi je le regardais vous parler avec des yeux doux en riant.

Là, l'autre garde fronça les sourcils à son camarade mais le plus jeune n'en pretta pas attention.

Jeune garde: Et si, c'était bien un sort de charme car quand vous avez commencer à l'énerver, votre charme à disparût. Et j'ai bien entendu que c'est vous qui lui disiez de belles paroles : "hélas, beau capitaine..." Et ensuite vous avez fini par : "[...]pauvre idiot". Vous nous avez aussi menti à propos du sort lancer sur le vendeur. J'ai demander aux magiciens du château et il y avait des choses bien plus simples à faire ! Comme dire des mots d'incantations et le tour était joué !

J'écoutais attentivement ses paroles et fronça les sourcils; j'espèrais que la princesse n'était pas une menteuse, mais c'était mal partie...Insulter mes gardes, attaqué un vendeur et mentir sur la lever de malédiction. Le jeune garde se rassit. Puis, c'est le plus vieux qui se leva.

Vieux garde: Ne m'insultez pas ! Je ne suis pas un animal qui serait prêt à sauter sur tous ce qui bouge ! Car vos bas instinct de mâle, vous pouvez vous les garder !

Suffit !

Vieux garde: Excusez-moi ma reine... Et ne dîtes pas que vous avez craint pour vous car on était deux gardes ! Car c'est vous, comme la fait remarquer mon co-équipier, mais me flattait ! Il y avait aussi beaucoup d'autres personnes alentour, loin de moi l'idée de vous prendre ! Alors arrêtez ces mensonges ! La reine n'est pas dupe et elle me connâit depuis longtemps !

Hum...C'est vrai qu'il n'ai pas du genre à sauter sur les femmes...C'est un très bon garde, je vous assure.

Le plus âgés des gardes se rassit, très en colère des mauvais propos de la princesse. Mais il continua de parler.

Vieux garde: Mon attitude à votre égard était très bonne ! C'est vous après qui avez commencer à vous énerver et à m'insulter !

Shadow fixa les gardes pour qu'ils arrêtent de parler, la reine en avait entendu assez, c'était maintenant au tour du vendeur de montures.

Vendeur: Et bien, au début tous se passait très bien. Je lui proposais des montures qu'elle refusait une à une en trouvant des prétextes ignioble et en disant que mes montures étaient toutes à moitié morte, ce qui était faux ! Puis, elle avait aperçut une monture qui lui plaisait. Je lui dis gentiment qu'il n'était pas à vendre. Mais elle insista en esseyant de parler à argent. Mais je suis un bon vendeur, les règles sont les règles donc je lui est redit non. Puis, elle a commencer à me menacer sur le passé de la monture, sur le moyen qu'elle était arrivé ici. Je lui répondit que les menaces ne marchaient pas avec moi et je lui est dit que si elle n'était pas contente de mes montures, qu'elle aye voir ailleurs ! Mais, très en colère, elle me jeta le sort horrible que je vous est raconté. Les gardes sont arrivés mais elle n'a pas voulu m'enlever le sort. La personne qui me l'a enlever est un démon, grâce au garde que voici.

Dit-il en montrant le plus jeune.

Il a fini. Alors ??

Demanda-t-elle à la princesse.

Le visage de Ciaerann était devenu de plus en plus froid à mesure qu'elle écoutait parler les différents intervenants.

* Inutile de continuer plus loin cette mascarade, je suis ici réellement en terre ennemie *

[...]

D'un ton glacial elle dit :

- Ah ? Vous en êtes tout à fait sûre ? Vous pouvez répondre de ses dires sur votre honneur ? Vous vous êtes assurée de sa probité et de tous les détails de l'histoire ?
Bien.
Vous êtes donc au courant qu'il fait du trafic de chevaux volés avec les démons. Là d'où je viens, le commerce avec l'engeance démoniaque est puni par la mort, quel qu'il soit. Ainsi assurons-nous notre part de l'alliance qui nous unit contre eux.
Vous êtes donc au courant que lorsque j'ai refusé toutes ses montures, à l'exception de celle qui m'interessait, et que je partais, cet individu s'est répandu en insultes dans mon dos.

Dois-je en conclure que vous approuvez ?

Dois-je comprendre que dans votre royaume, les dignitaires étrangers n'ont pas plus d'importance qu'un vulgaire mendiant ?

Ciaerann avait posé ces deux dernières questions lourdes de sous-entendus, bien décidée à aller au bout des choses avant de fermer définitivement toutes ses options.

J'étais très en colère par l'hatitude de cette princesse elfe.

Je suis complétement au courant de vos lois dans votre royaume, puisque vos parents sont de très grands amis et de longues dates en plus ! Je respecte leurs lois et ils font de même chez moi ! Et puis vous dîtes ça, mais ça ne vous faisait rien d'acheter une monture voler comme vous le dîtes ! Vous devriez donc être condanmé à mort chez vous ! Je vous ferais aussi remarquer que les démons ont des milliers d'esclaves humains et ils nous volent beaucoup de choses ! Alors pourquoi mes vendeurs n'auraient pas le droit d'avoir quelqu'unes de leur montures ?! Et puis vous êtes dans mon royaume ici, ce sont mes lois comme j'ai dit plus haut !

J'essayai de me calmer.

Je n'étais pas au courant que le vendeur vous est insultez, mais après l'avoir menacés et avoir insultés ses bêtes. Et il n'était pas au courant que vous étiez une princesse, donc toutes ces charges sont rétirés. Avez-vous des éléments plus convaincans ?

Au début, mon partie était plus pour celui de la princesse. Après leurs paroles, c'était à égalité, mais maintenant je ne croyais que les gardes et le vendeur.

Vous avez donc insultés mes gardes, fait un sort de charme, attaqué un vendeur, vous n'avez pas voulu lui enlever son sort, vous vous êtes échapper et vous avez ausez me dire que je rabessais mes invités ainsi que mes lois étaient nuls par rapport aux votres. Je vous demande des dernières eplications ! Vos parents, comme je disais plus haut, sont de très bons amis et je les verrais demain pour une réunion importante et cete entrevue n'affectera rien. Par contre, je leur dirai votre comportement dans les moindres détails, même si vous en avez rien à foutre.

- Faites ! Si tel est votre bon plaisir.
Pour moi, la cause est entendue et je n'ai plus rien à faire ici. Avec votre permission, ou sans, je me retire.
Faites mes amitiés à mes parents et n'omettez aucun détail. Je suis sûre que cela les fera bien rire.

Et sur une majestueuse révérence, Ciaerann se retourna et s'éloigna vers la porte.

En s'éloignant, Ciaerann souriait, triomphante : elle avait réussi à survivre à ce simulacre de justice, qui aurait pu mal finir pour elle ; elle avait réussi à faire sortir la reine humaine de ses gongs, alors qu'elle-même avait parfaitement maîtrisé ses émotions malgré l'injustice de la situation et la futilité des accusations. Certes, le spectacle aurait pu être plus flamboyant, mais la reine n'avait pas voulu jouer le jeu. Tant pis, l'important était qu'elle laisse un souvenir impérissable à la cour, bien qu'il ne fallait pas trop compter sur la mémoire humaine : dans une centaine d'année, la pièce aura été oubliée et ne sera plus rangée qu'au rang des anecdotes, si quelqu'un l'a consignée ...

Désormais, elle se savait personna-non-grata dans ce royaume. Ce qui convenait tout à fait à son humeur et son sentiment vis à vis de la race humaine : pour l'heure, elle aurait tué sur place tous ceux et celles qu'elle croisait, tant son sentiment d'injustice se développait dans son coeur et se muait en haine du genre humain : des être veules et fourbes.

[à suivre ici]